Il m’arrive d’être interrogée sur le chamanisme par des personnes sceptiques qui se décrivent comme étant « rationnelles ». Très posément, je donne deux ou trois grandes lignes, purement informatives. Et depuis peu, je fais appel à un universitaire, Physicien en Physique nucléaire, Claude Poncelet, qui enseigne le chamanisme depuis plus de 25 ans. Dans son ouvrage le Chamane intérieur, il raconte comment, dès l’enfance, il en est venu à s’interroger sur des expériences sortant de l’ordinaire et il explique comment, dans sa vie, le chamanisme et la science se complètent pour répondre aux questions sur l’existence….
Je pourrai résumer le chamanisme en disant que c’est un travail qui est mené avec les esprits. Selon Claude Poncelet, le mental n’en n’est pas exclu. Il est au service de l’expérience et non aux commandes. Et cette nuance est très importante car c’est le signe d’une démarche inclusive.
« Dans le travail chamanique, le mental est celui qui se souvient de ce qui se passe – il observe, prend des notes. Il traduit en symboles, image et mots les informations transmises par les esprits et surtout il nous aide à franchir, de manière impeccable la frontière de la réalité non-ordinaire à la réalité ordinaire » (p.106).
Il s’agit d’une pratique spirituelle, mais il insiste beaucoup sur cette « impeccabilité » que l’on pourrait traduite par grande éthique de la pratique.
Le voyage chamanique peut tout à fait se réaliser sans substance et de manière tout à fait consciente. Il permet de vivre l’interconnexion et l’unité entre tout ce qui est.
Le praticien chamanique se connecte à son être authentique. Il permet ainsi à celui qui fait appel à ses services de manifester son être authentique et c’est comme cela qu’il soutient son autoguérison.
« Dans le travail chamanique l’intention est transformation ».
Vous avez envie d’en savoir plus par simple curiosité, je suis tout à fait disposée à vous en parler.