Quelle pertinence de pouvoir découvrir le film de Vincent Cappello dans la période actuelle.
Une histoire d’exil, d’intégration, de liens qui se tissent, d’amour d’un fils pour sa mère. Également une histoire de trauma, de refus de vivre. Combien sont-ils ceux qui se replient sur eux-mêmes après de longs exodes et des violences répétées ? On ne les voit pas car ils ne sortent pas. Ils se terrent dans leur souffrance… Combien d’entre eux survivent à cela ? Cette prise de conscience de l’existence de ces invisibles a bouleversé la thérapeute que je suis.
Alors bravo aux personnes et aux espaces qui accueillent ces êtres et qui les aident à s’intégrer.
Merci Vincent de nous dévoiler cette réalité.
Merci à https://permisdevivrelaville.org/ de se mobiliser contre les ruptures et de favoriser l’insertion de plusieurs artistes d’exception. Grâce à son chantier d’insertion par le numérique, ils créent des contenus numériques pour le web et les réseaux sociaux. La photo, le numérique sont accessibles au-delà des barrières de la langue. Et l’année que les personnes passent à Permis de Vivre la Ville est un véritable tremplin pour la suite de leur parcours.
Soyons clair, ces trajectoires et ces parcours de résilience sont aussi possibles car nous sommes en France….
N’en déplaise à certains.
C’est ça la France et ce qui fait sa grandeur…Il ne s’agit pas de croyances politiciennes, juste de s’attacher à ce qui peut rendre à chaque être sa dignité.
