Après ma mini-cure ayurvédique, j’ai très fortement ressenti une envie de connexion aux plantes. Deux mois plus tard, j’ai suivi une formation de Maître praticien en aromathérapie. J’étais fascinée par les plantes et consciente de leur pouvoir et du danger qu’elles peuvent potentiellement représenter. C’était très intéressant et a impacté ma manière de me soigner. Aujourd’hui j’utilise quasiment exclusivement des plantes pour traiter les bobos du quotidien.
J’ai compris que c’était une première étape et que cela me montrait une voie… Je voulais déjà depuis de longs mois modifier ma pratique professionnelle, notamment la manière dont j’effectuais les accompagnements individuels et les bilans de compétences. J’ai relié cela aux plantes et j’ai d’abord pensé à la naturopathie, sans véritable conviction. Puis cela m’est apparu comme une évidence ! Ce serait l’Ayurveda. Cette approche m’avait tellement impactée que cela faisait sens que je m’y forme.
J’ai passé plusieurs mois à chercher des écoles, comparer des formations. Je me suis inscrite chez Yogsansara pour suivre les enseignements de Philippe Maugars https://www.ayurveda-france.com/ et Priya Moutoussamy. Philippe a publié de nombreux ouvrages de références sur le sujet et il a travaillé en Inde auprès de plusieurs grands médecins. Parlant le sanskrit, il les traduisait.
Ma formation débuta en septembre 2019 et elle vient de s’achever, trois ans après. Le parcours de praticien en Ayurveda est long car il aborde avec précisions : le contexte philosophique et culturel des Véda, le fonctionnement du corps (Doshas, la présence d’Ama), des canaux physiques (Shrotas) et subtils (Nadis) qui relient les différents organes et les parties du corps, les maladies, les traitements qui regroupent les conseils alimentaires, les plantes, l’aromathérapie, les yantras, les mantras…
J’avais enfin accès à l’approche holistique dont j’avais toujours rêvé. Plus jeune, j’avais émis le souhait de faire médecine. Mais j’étais plutôt littéraire, avec un faible niveau en mathématiques et cette orientation m’avait paru impossible. Alors j’ai renoncé, à 17 ans à suivre ma mission de vie : être dans le soin. Après une classe prépa littéraire j’y suis revenue en étudiant à l’Ecole de Psychologues Praticiens. Et aujourd’hui, l’Ayurveda m’apporte la dimension de prise en charge des corps physique et énergétique qui me faisait défaut jusqu’à présent.
A raison de huit week-ends par an pendant trois ans, notre groupe de 15 puis 10 étudiants en ayurveda s’est soudé et aujourd’hui j’ai beaucoup de gratitude d’avoir rencontré ces belles âmes et d’avoir cheminé à leurs côtés.
Mise à part les plantes qui ont demandé et demandent encore un travail permanent, j’ai été surprise de la facilité avec laquelle je retenais les connaissances enseignées…comme si cela réveillait une ancienne mémoire endormie. Et j’ai compris pourquoi l’Ayurveda m’avait tant impacté : car sa pratique était pour moi d’une logique évidente.
Je suis très heureuse de pouvoir aujourd’hui rendre ces richesses accessibles aux personnes qui viennent me voir. Elles n’impliquent pas des changements de manière radicale car je veille à tenir compte de là ou en est la personne que je rencontre et de ce qu’elle est prête à faire pour le moment. L’Ayureveda ne repose pas sur une logique de régime ou de privation. L’idée est :
C’est avant tout une approche préventive et le rôle de la praticienne que je suis est de rendre la personne actrice de sa prise en charge et de plus en plus autonome. Ce que ça implique ? Se mettre à l’écoute de son corps. C’est lui le véritable guide.
