Lundi dernier, j’ai découvert un lieu enchanteur à Paris, le Jardin d’Agronomie Tropicale René-Dumont – Ville de Paris. Proche du bois de Vincennes, ce jardin a été inauguré en 1907 pour l’exposition coloniale. Il invite au voyage et à l’évasion des sens. J’y ai retrouvé Marine Marine Lécroart – Photographies – Portraitiste, soins photographiques (marinelecroart.com), une talentueuse photographe pour un soin photographique. L’enjeu de cette matinée ? Capter plusieurs parts de moi qui cohabitent, s’expriment et parfois s’opposent. Après un long échange au préalable pour les évoquer, nous nous sommes retrouvées en milieu de matinée, incertaines sur le temps
Après une méditation au son du chant des oiseaux, j’ai commencé à revêtir les différentes tenues apportées pour l’occasion. Et je me suis connectée à la « Générale en chef », en lien avec l’énergie du Feu. Je portais un ensemble d’intérieur en soie avec des tigres comme motifs. La porte de la maison Cochinchinoise ou nous étions avait exactement les mêmes couleurs ! Synchronicité parfaite. Le ciel gris était percé de belles éclaircies.
Puis ce fut au tour d’une part Artiste, plus enfantine et plus espiègle. D’ailleurs je portais une robe digne d’Alice aux pays des merveilles et je jouais à cache-cache dans les bambous au bord de l’eau. Quelle joie.
Puis ce fut le tour de la femme, la grande, la représentation du féminin, douce, voluptueuse, sensuelle, parée de soie rose et virevoltant dans sa robe fleurie. Près d’un point d’eau ou couchée dans les hautes herbes, j’ai senti la fluidité et la douceur de cette incarnation, très connectée à la terre.
Et celle qui a fermé le bal était profonde, puissante, ancrée, dotée des énergies de la lune et du soleil et reliée à l’Air et à l’Ether….la femme chamane jouant du tambour sous les arbres et dont les cheveux se mêlaient aux lianes…Quel magnifique voyage hors de l’espace et du temps, à la fois d’une vraie douceur et d’une forte intensité. C’était magique de côtoyer, en pleine conscience ces parts, ces énergies qui m’habitent et qui, en se connaissant et en se reconnaissant, dialoguent et s’harmonisent à l’intérieur de moi.