Le trésor dans sa cité intérieure

Dans le billet de Stéphanie Allix du magazine Inexploré de cet été, le trésor prend la forme d’une cité intérieure, la nôtre. 

Il évoque la façon dont il l’a découverte, à l’occasion d’un voyage en Inde, à Auroville, après avoir cherché les réponses à ses questions existentielles à l’extérieur, en une multitude d’endroits. 

J’ai aussi fait cette démarche, de lire, de m’informer et d’interroger de multiples personnes et approches. J’ai d’avantage cheminé auprès des êtres, que des lieux. Et à chaque rencontre j’ai recueilli et je recueille encore un morceau du puzzle aux pièces infinies ; le puzzle de la Connaissance, du plus haut niveau de Conscience. 

On entend souvent dire que le chemin compte plus que la destination. C’est d’autant plus vrai que le point d’arrivée se trouve être identique au point de départ… C’est en nous-mêmes que se trouve notre « source d’amour » comme la nomme Stéphane Allix.

Et je l’ai ressenti, au terme de cet été, à l’occasion d’une méditation guidée. 

J’ai ressenti l’intérieur de mon corps comme s’il était vide, comme une cavité et en son centre j’ai vu un cercle ouvert sur le cosmos.

Quelle étrange sensation qu’un espace clos puisse contenir l’infini…Et j’ai effectivement eu la conviction que là pouvait résider une source d’amour de même nature…infinie.

Stephane Allix, dans son expérience, évoque avoir eu besoin « d’un regard extérieur pour éveiller » cet amour. Dans mon cheminement de cet été, c’est le fait d’avoir pris soin de ma maison en fin de travaux, de mon espace extérieur qui m’a mis sur la voie de ma cité intérieure.  A plusieurs reprises j’ai eu la sensation de pleinement habiter et incarner mon corps. Et j’ai compris que c’était bien cet ancrage qui était là clé de cette connexion à l’infini.