Cette étape de mon cheminement a démarré il y a cinq an, en 2017. Nous rentrions d’un séjour à la campagne, aux vacances de la Toussaint et notre voiture a été percutée par un Commissaire de police. Rien de grave heureusement. Juste des dégâts matériels. Le choc a entrainé une douleur au niveau de mes cervicales ce qui m’a poussé à contacter une kiné. Je l’ai vu en Décembre et Janvier 2018. Au fur et à mesure des séances, je lui ai expliqué que j’avais souvent mal au dos, que j’avais l’impression de porter une armure, d’être blindée. Certains de ses touchers étaient très douloureux. Elle m’a parlé du yoga et m’a expliqué que cette pratique pourrait me faire du bien dans la durée.
A cette époque je subissais de plein fouet la vie moderne des mères de famille survoltées. Je manquais de temps pour moi. Je courrais beaucoup et me débattais avec un emploi du temps bien rempli. J’ai éprouvé l’envie de matérialiser un espace personnel, au sein de notre appartement, comme une grotte dans laquelle j’aurai pu m’isoler du monde. J’avais pensé à une tente Décathlon. Ma famille me regardait avec des yeux effarés ! Puis j’ai repéré un hamac cocooning très esthétique, que j’aurai pendu au milieu de mon salon lors de mes retraites. Mais je ne trouvai pas de point de vente pour le voir avant de l’acheter.
En parallèle de ces recherches, en Mars, j’ai commencé à faire du yoga : une ou deux fois par semaine, dans un magnifique studio BEYOGA (Yoga-Paris-14ème-6ème-5ème). J’ai fait de l’Iyengar, très pertinent pour apprendre les bases, du Restorative, un peu d’Ashtanga mais j’aimais moins. J’ai également rencontré une prof de yoga aux Arcs, sur notre lieu de vacances. Elle s’appelait Elise.
Quelle révélation : de sentir mon corps autrement que douloureux, de remettre du mouvement et de fissurer très lentement cette carapace blindée… Et puis, j’ai compris que le contenant que je recherchais à travers la tente ou le hamac était déjà là, à ma disposition. C’était mon corps !
Jusqu’à l’été j’ai pratiqué plusieurs fois par semaine en comprenant les bienfaits immédiats et évidents pour mon dos et pour mon être.
Au mois de Juillet, nous avons fait un court séjour aux Arcs. J’ai recontacté Elise. Nous avons fait une magnifique séance en pleine nature, en extérieur, au milieu des herbes hautes.
Seconde révélation : quelle merveille d’associer cette pratique en connexion avec la nature, en regardant le paysage majestueux des montagnes.
Sur la route pour rejoindre notre maison du Var, j’ai cherché une professeur de Yoga pour mon séjour qui allait durer trois semaines. J’ai contacté Gwendoline Gwen Yoga & Ayurveda – Bienvenue (gwen-yoga-ayurveda.com). Elle était disponible pour des séances individuelles dans mon jardin.
8 séances magiques, profondément adaptées à mon besoin du moment qui m’ont donné envie de poursuivre ma pratique entre les séances. C’est ainsi que l’idée du yoga au quotidien est née. J’étais incertaine, j’avais peur de me blesser. Gwendoline m’a rassuré. Elle trouvait que j’avais de bonnes bases et m’a rappelé un des principes du yoga : l’ahimsa, la non-violence, notamment envers soi-même et son corps. Ne rien forcer. J’ai plongé.
Pour prolonger la magie de l’été, j’ai vu que Gwendoline organisait une mini-cure à l’automne : tisane, yoga… Ce programme m’attirait. Et quelle bonne idée de s’autoriser ce temps pour soi. En attendant ce séjour, j’ai continué à pratiquer le yoga chaque matin, de retour dans mon quotidien, jusqu’à ce qu’une une vilaine bronchite me fasse tout arrêter.
A suivre… l’Episode 2 : la mini cure ayurvédique
